La bataille de Corellia

Je retranscris ici le topic sur la bataille de Corellia, visible sur le forum communautaire;  il a été écrit par Arsa'lec.










1/ Contexte et raisons du conflit :


La Guerre de Corellia ne commence qu'en – 3 642, soit 11 ans après le traité de Coruscant, mais les racines de ce conflit sont plus profonde est plus lointaine.
Corellia a toujours été un monde à part au sein de la République, bien que membre fondateur, Corellia est le seule monde Républicain a avoir la capacité de se retirer de la République (abandonnant son droit de veto) et d'y retourner (récupérant tout ses avantages de Fondateurs) quand il le désire.
De plus Corellia est un monde qui se permet de refuser certaines lois Républicaines, par exemple la loi sur l'égalité raciale ne sera jamais validée sur Corellia.

Au moment de la signature du traité de Coruscant, Corellia s'indigne.
Les politicien Corelliens affirment que leur monde aurait pu devenir le centre de la République le temps de la reconquête et que les Coruscantii sont des faibles.
Les Jedi vert montre du doigt les Jedi les accusant de lâcheté et de préférer fuir pour éviter les victimes collatérales.
Au final Corellia vote le Contemplanys Hermi (solitude méditative) et se retire donc de la République.

L'Empire saute alors sur l'occasion et infiltre de nombreux agents de propagande sur ce monde neutre qui est pourtant l'un des fondateurs de la République.



2/ L'invasion Impériale :


Quand la guerre reprend entre Empire et République, suite à l'attaque de Tython par l'Empire, le gouvernement Corellien décide de se réunir pour décider s'il faut lever le Contemplanys Herni.
Le Contemplanys est maintenu de justesse, principalement à cause des Jedi vert qui s'oppose à un retour au sein de la République et de son armée de lâches.

C’est exactement ce que l'Empire attendait, nous sommes en – 3 642 et l'Empire se prépare a son plus grand assaut depuis le sac de Coruscant.

Dark Tormen est responsable de la première phase de cette guerre : une phase passive d'invasion secrète et progressive.
Il manipule Darbin Sull, l'un des conseillers du conseil Corellien (le gouvernement de la planète), lui promettant de restituer à Corellia sa grandeur perdu.
Le conseiller Sull, arrive a convaincre beaucoup de politiciens et de responsables administratifs des bienfaits de l'Empire.

La phase deux commence alors sous le commandement du conseiller noir Dark Decimus.
Les armées Impériales envahissent Corellia avec le soutient des troupes impériales cachées au sol mais aussi  de beaucoup de Corellien en accord avec les idéaux impériaux.

Les Jedi vert se rendent alors compte de leur bêtise mais c'est trop tard, en à peine quelques jours la planète devient membre de l'Empire et l'Ordre des Jedi Corelliens est exterminé. Darbin Sull, qui se voyait déjà chef d’état, est exécuté.


3/ Les collaborateurs et la résistance :


Decimus devient le premier Ministre de Corellia (le chef d'Etat), de nombreux politiciens et entrepreneurs sont exécutés pour permettre la mise en place d'un ordre nouveau favorable à l'Empire.
La machine industrielle Corellienne, la meilleure de la galaxie si on excepte Duro, se met alors à fonctionner pour l'Empire.
La CorSec décide alors de se désolidariser du gouvernement, et de Police, elle devient un mouvement de résistance.
La CorSec reçoit avec grand plaisir le soutient des Dralls et des Seloniens qui voient en l'Empire la mort de leurs espèces.
La République à besoin de Corellia, elle décide d'entrer dans la bataille avec ses meilleures unités dont la prestigieuse Escouade du Chaos.
Les Jedi prennent la tête des opérations.



4/ La bataille pour Corellia :

La bataille de Corellia commence.
Ce n'est pas une guerre facile, la population Corellienne est extrêmement divisée (il y a autant de partisans de l'Empire que de la République. Mais la majorité des Corelliens, bien-sûr, subissent la guerre sans prendre parti).
Chaque quartier de Corellia est l'objet d'une bataille destructrice, et grâce aux actions des Jedi, de la Corsec et de la République, les Force d'occupation de l'Empire flanchent et se retrouve enfermées au cœur de Corellia.
La bataille finale a lieu au cœur du quartier gouvernemental et Dark Decimus y rend son dernier souffle.
Corellia est libérée du joug impérial en moins d'un an.


6/ Conséquence de la guerre :


Sur Corellia l'Empire subit l'une de ses plus grosses défaites.
Malgré les coups d’éclats impériaux sur la Fonderie puis sur la planète prison Belsavis la guerre semble tourner à l'avantage de la République (surtout que les pertes sur la Fonderie et sur Belsavis furent énormes pour l'Empire).
De plus c'est un conseiller noir qui tombe sur Corellia, une perte énorme.
Pour la République c'est une victoire symbolique et monumentale qui redonne le moral aux troupes.
Même si on ne sait pas si le nouveau gouvernement Corellien a brisé le Contemplanys Herni, il est fort probable que ce soit le cas.

Suite RP jouée et reconnue par notre guilde :


Effectivement, le Contemplanys Herni a été brisé et une politique de rapprochement avec la République et l'ordre jedi a été enterriné.

Suite à la quasi extermination de l'enclave verte, la politique d'ouverture a fortement influencée certaines mœurs du nouveau conseil vert : même si les lois sur l'égalité raciale n'ont toujours pas été adoptée par le gouvernement, l'enclave verte doit recruter massivement et élargir ses critères ; aussi de nombreux proches humains et quelques aliens, plus modérément, sont acceptés.

Par soucis de cohérence culturelle et idéologique, ces non humains sont toutefois le plus souvent et facilement désignés pour être représentants hors de Corellia (comme ça, Corellia passe pour moins ethnocentriste qu'elle ne l'est aux yeux des autres peuples, et on envahit pas les rues de la capitale déjà choquée par la destruction, avec des races moins valables...) ou dans des centres mixtes  à l'écart de la capitale, dans la campagne paumée...


N'en demeure que côté République, si le sénat a bien conscience que Corellia lui est indispensable (raison pour laquelle la République est allée aider Corellia malgré les véhémences de celle-ci), l'ordre jedi classique, lui, entend bien que l'orgueil et l'hostilité naturelle des verts à leur encontre et aux idéaux républicains est la cause de tous les maux, et reste buté sur cette étiquette plutôt que d'encourager la modération du nouveau conseil vert.

L'on se doute qu'à terme, un tel froid maintenu par les jedi prétendument plus ouverts que ceux qui tentent aujourd'hui de se réconcilier, ravivera les différences et que les partisans de la politique d'ouverture finiront par se faire dépasser par les traditionalistes verts.
Mais il faut du temps au temps, et pour le moment, l'ordre vert est bien plus constitué de pièces rapportées et de non humains que de traditionalistes, et la politique d'ouverture a encore quelques beaux jours, à défaut, au moins en dehors de Coronet même.

(Même si des aliens poilus nouvellement intégrés chez les jedi verts, et venant de Tython, se comportent comme des humains racistes pronant un retour aux idées qui ont failli causer l'extermination totale de l'enclave.)