Bardia Horn, un jedi peu clair

Suite à son vingt-deuxième anniversaire, Bardia ne donna plus de nouvelles pendant près de deux mois. Quelques jours avant son départ il avait eut une vision dans laquelle il se tenait face à un homme de noir vêtu, portant un masque et ayant à la ceinture deux sabres. Il se tenait dans une caverne, un mur dans son dos et il disait « Nous nous rencontrons enfin, Bardia Mornhavon. ».

Voulant en savoir plus sur le sens de cette vision, il commença par chercher des traces dans les archives mais il ne trouva rien. Alors il partir pour Nar shaada et interrogea nombre de criminelles et malfrat sur le nom de Mornhavon jusqu’à ce qu’après plusieurs tentatives infructueuse il obtienne un résultat.

Ce jour-là il avait choisi d’interroger un revendeur quelconque. Dans la boutique se trouvait deux autres clients en train de discuter avec le marchand, il s’approcha d’eux, cachant son sabre, et leur demanda s’il n’aurait pas entendu parler d’une personne répondant au nom de Mornhavon. L’un des clients blêmis en entendant le nom et pris la fuite mais Bardia le rattrapa bien vite et le coinçant dans une ruelle sombre il l’interrogea, frappant et usant de la Force. L’homme avait surtout entendu parler des actes de l’homme, la cruauté qu’on lui prêtait et de sa force. Un mois plus tôt un sith était venu le voir et lui avait dit mot pour mot « Un jour viendra où un homme te demandera des informations sur un Mornhavon, ce jour-là tu lui diras que le passé est la clé… » et pour bien ce faire comprendre, le sith aurait lâché une slave d’éclair sur l’homme, le laissant brisé.

Armé de ce peu d’information, Bardia chercha le sens de ces mots, se les répétant, leur cherchant un sens caché mais rien ne lui venait. Il tenta même l’exercice qu’il exècre au plus haut point : la méditation, mais là encore rien.
« Le passé est la clé » était pour lui une énigme et c’est ainsi qu’il quitta Nar Shadaa et s’apprêtait à repartir vers les mondes du noyau quand il comprit. Le lieu qu’il cherchait n’était autre qu’Alderaan, le lieu où tout avait commencé. Il fit donc route vers la mort…

Une fois sur Alderaan, il n’était pas pour autant sorti d’affaire. Il chercha une trace de sa naissance dans les registres de la République, n’hésitant pas à tromper par la Force afin d’obtenir des réponses qu’il cherchait. C’est en discutant dans un bar avec un vieux soldat qu’il appris que près de 14 ans avant le traité de Coruscant, qu’une jeune jedi enceinte était revenu des montagnes, enceinte et affaibli, et lui avait demandé de l’emmener sur Tython.
Partant de cette maigre mais au combien importante information, il remonta la piste jusqu’à une caverne. Il s’y engagea, seul et sans prendre garde à la sensation de danger omniprésente. Il fit là une erreur qui aurait pu lui être fatal. Au fond de la caverne une scène de carnage l’attendait : plusieurs dizaines de corps d’hommes et de femmes  gisaient là, tous fauché par un sabre laser. Et au milieu de ce massacre un homme vêtu de noir et portant un masque le regardait approcher tranquillement. Ils se dévisagèrent longuement avant que l’homme ne pris la parole.

- Nous nous rencontrons enfin Bardia Mornhavon.
- Mon nom est Horn et non Mornhavon… Répondit Bardia brutalement.
- Ton père était et restera un Mornhavon. Tout comme mon nom est Ariöch Mornhavon. Mon cher cousin…
- Non… Ce… Ce n’est pas… Possible ! Vous mentez !
- Tu sais la vérité tu l’as toujours su… Répondit-il calmement en retirant son masque qu’il déposa au sol, laissant voir un visage dur, et des yeux d’une férocité sans égale. Il souriait.

Bardia alluma son sabre et attaqua le sith qui parait en riant d’un seul de ses sabres chacun des coups et en disant des choses tels que « tu as de la colère, de la haine. C’est bien… » puis après un échange de coup qui dura plus d’une dizaine de minute il lui transperça l’abdomen, éteignit son arme et le regarda encore un instant avant de partir en disant « tu n’as aucun intérêt pour moi. Tu es faible comme ta mère, comme tous les jedis, comme les siths… ».